Two children decide to flee their family home, which has become dangerous for them. Outside, they discover another possible world. The short film is part of the collection "En sortant de l'école", where more poems by other French poets can be discovered on filmfriend.
Here is the poem by Marianne von Hirtum in French:
Les envolés
Nous voulons quitter la famille natale
et notre natale bruyère
Là le ciel n’a plus d’échelons
pour les enfants de la révolte
Nous voulons quitter
la maison barbare et non inspirée :
Dans les doigts du feu, les pinceaux, les flammes
le vent insoumis sera pour le cœur
une autre musique
Voici le printemps que nous attendons
devant chaque braise
C’est nous les oiseaux
Nous le pain vivant caché sous la terre
Nous avions prié les fleurs de passage
de pénétrer dans notre chambre :
Les graines cet été se sont promis fidèles
Nous avons saisi par la bride
les grands chevaux qui galopaient
Mais ces oiseaux tournant la tête
se sont enfuis pour voyager
Nous sommes veufs, privés de vivres et de remords
Nous allons au pays sans routes, ivres et gais
Je n’avais pas le front amer, l’œil rouge
Je n’étais pas puni
Je n’avais pas péché
Je suis la couleur verte de la terre.
Two children decide to flee their family home, which has become dangerous for them. Outside, they discover another possible world. The short film is part of the collection "En sortant de l'école", where more poems by other French poets can be discovered on filmfriend.
Here is the poem by Marianne von Hirtum in French:
Les envolés
Nous voulons quitter la famille natale
et notre natale bruyère
Là le ciel n’a plus d’échelons
pour les enfants de la révolte
Nous voulons quitter
la maison barbare et non inspirée :
Dans les doigts du feu, les pinceaux, les flammes
le vent insoumis sera pour le cœur
une autre musique
Voici le printemps que nous attendons
devant chaque braise
C’est nous les oiseaux
Nous le pain vivant caché sous la terre
Nous avions prié les fleurs de passage
de pénétrer dans notre chambre :
Les graines cet été se sont promis fidèles
Nous avons saisi par la bride
les grands chevaux qui galopaient
Mais ces oiseaux tournant la tête
se sont enfuis pour voyager
Nous sommes veufs, privés de vivres et de remords
Nous allons au pays sans routes, ivres et gais
Je n’avais pas le front amer, l’œil rouge
Je n’étais pas puni
Je n’avais pas péché
Je suis la couleur verte de la terre.